Le mal des transports : ce qu'il faut savoir pour profiter pleinement de vos déplacements

Une rééducation adaptée, avec un kinésithérapeute spécialisé, peut aider à réduire de façon significative ces symptômes en aidant le cerveau à gérer ce flux d'informations contradictoires. Comment ?

Afin de comprendre comment fonctionne la rééducation vestibulaire, il faut que vous imaginiez l’équilibre comme une balance à trois plateaux.

Ces plateaux sont chacun au même niveau, ce qui permet un équilibre. Si pour une raison quelconque, un de ces trois éléments est altéré, la « balance » n’est plus proportionnée à parts égales. Le corps étant bien fait, vos autres « plateaux » vont s’adapter pour vous permettre d’avoir de moins grosses répercussions. Il s’agit souvent des yeux, qui vont alors prendre le dessus et créer cette incohérence au niveau cérébral.

Dans un centre de rééducation vestibulaire, les techniques utilisées contre le mal des transports sont :

1. L’optocinétique. Il s'agit de faire défiler devant un patient (debout ou assis) des points lumineux projetés sur un mur la plupart du temps. Cette procédure sollicite le système vestibulaire (responsable de notre équilibre en mouvement) et permet ainsi de diminuer le rôle trop important des yeux (dans le cas du mal des transports) et rééquilibrer nos trois « plateaux ». Des exercices d’occulomotricité sont aussi à envisager, c’est-à-dire faire bouger le doigt de gauche à droite, de bas en haut, en le suivant du regard (la tête ne bouge pas).

2. L’habituation. On procède en exposant le corps aux facteurs déclenchant le mal des transports. Par exemple, une personne malade en voiture peut commencer par de courts trajets et augmenter progressivement la durée de ceux-ci, le corps va ainsi s’habituer. L’objectif ici est d’entraîner le cerveau à gérer les signaux contradictoires et  les percevoir de manière plus cohérente.